Une
tonne de CO2
par aller-retour Paris/New-York
Une étude de l'IFEN (Institut français de l'environnement) rappelle qu'à l'image du secteur automobile, de l'agriculture et de l'industrie, le transport aérien contribue également aux émissions de gaz effet de serre. Un aller-retour Paris/New-York, dans des conditions propices à une bonne efficacité énergétique (charter fortement rempli et sans classe affaires) émet près d'une tonne de CO2 par passager.
Au CO2, il convient d'ajouter les oxydes d'azote (NOx) qui ont un impact sur l'effet de serre par la formation d'ozone troposphérique (O3). De plus, la vapeur d'eau (H2O) émise en altitude contribue directement et surtout indirectement, par la formation de traînées et de cirrus, à l'effet de serre.
Ainsi, l'impact climatique d'un passage aller-retour Paris-New-York équivaut au quart des émissions annuelles de gaz à effet de serre d'un Français. L'avion est même plus polluant que l'automobile : en prenant en compte l'intégralité du bilan énergétique avion/voiture (construction, alimentation en carburant...) l'avion présente un excédent d' émissions par passager et par kilomètre parcouru, de 16% supérieur à la voiture.