GREENPEACE

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Depuis 1996, Greenpeace en action contre l’utilisation des OGM par les géants de l’agroalimentaire

Danone, Nestlé, Unilever, ...

Vous pouvez en abuser !

Chers Amis,                       

Ne vous méprenez pas. Greenpeace ne fait pas l’apologie des multinationales de l’agro-alimentaire. Un petit plat cuisiné à base d’ingrédients bio sera bien meilleur — et plus sain — qu’un même produit industrialisé, en barquette et sous de multiples emballages plastiques et cartonnés. Mais quelle évolution !

Danone, Nestlé et Unilever (ces 3 géants mondiaux de l’alimentaire que nous harcelons partout dans le monde où Greenpeace mène campagne contre les OGM), vantaient il y a encore peu les bienfaits des OGM. Aujourd’hui, ils tournent casaque... et s’engagent à supprimer tout OGM des produits qu’ils proposent aux consommateurs.

La preuve est faîte : si vous ne voulez pas d’OGM. et surtout si vous le faites savoir,vous n’en aurez pas !

ALORS CONTINUONS D’AGIR ENSEMBLE !

En effet, si les OGM sont en échec, c’est aussi grâce à vous, en particulier grâce à ceux qui, en participant au Réseau Info-Conso créé par Greenpeace, font pression sur les fabricants qui utilisent des OGM dans les produits alimentaires.

Dernier exemple en date : Brossard contre lequel nous faisions pression ensemble depuis le lancement du réseau, il y a maintenant plus de 18 mois. Le pâtissier industriel déclare aban-donner les OGM. Nous attendons un engagement précis- et détaillé de leur part pour les retirer de notre liste noire. Sa présidente, Cécile Bonnefond, constate, dans Libération du 26 avril, les centaines de lettres reçues de “gens inquiets ou hostiles faisant référence à la liste de Green-peace” et le virage pris par une multitude de fabricants concurrents.

Brossard, dernier d’une longue liste de fabricants alimentaires qui ont changé de position grâce au Réseau : Casa Fiesta, Pillsbury, Lindt&Sprungli, Pains Jacquet, Cadbury, United Biscuits (Biscuiterie Nantaise, Delacre, Verkade), Mars Alimentaire, Charal... ont eux aussi décidé de supprimer les OGM de leurs produits.

Comme le souligne notre chargé de mission OGM. Arnaud Apoteker, “dans un nombre croissant de pays, il devient aussi difficile de vendre des aliments transgéniques que des champignons de Tchernobyl”.

Mais ATTENTION, si les OGM sont en échec, ils ne sont pas échec et mat ... loin de là. Si nous relâchons notre pression. ne serait-ce qu’un instant, l’invasion reprendra. Nous avons donc besoin de votre soutien financier et de votre participation pour y remédier, pour continuer sur le chemin du succès.

L’étiquetage, rendu obligatoire le 10 avril dans l’Union Européenne pour tout ingrédient ou additif à base de plus de 1% d’OGM oblige légalement les fabricants à mentionner cette présence. Présence en tout petits caractères. Nous allons donc poursuivre, avec votre aide, le recensement des produits concernés et surtout faire pression pour qu’eux aussi passent de la liste noire à la liste blanche.

Le véritable enjeu : l’alimentation animale.

Petit à petit, nous arrivons à nous débarrasser des OGM dans les produits alimentaires à base de végétaux. Résultat : aucun hectare de maïs transgênique ne sera planté cette année en France vu la méfiance des agriculteurs et la pression des consommateurs. Même phénomène aux Etats-Unis où, pour la première fois cette année, les surfaces de maïs transgénique reculent enfin, passant de 33 à 25%. des surfaces de maïs cultivées. Cependant, il reste tout un marché où les OGM se retrouvent incognito : celui de l’alimentation animale. Si nous n’en changeons pas les règles, les OGM continueront donc à contaminer l’environnement et la chaîne alimentaire.

En effet, ce secteur représente l’essentiel des débouchés des OGM : 80% du soja transgénique et 60 % du maïs transgénique américain sont destinés à l’alimentation animale : bovins, ovins, volailles, etc. De plus, par rapport à notre alimentation qui est généralement variée, celle des animaux d’élevage repose le plus souvent en proportion importante sur, la même céréale (maïs ou soja). Dès lors, un changement dans la composition nutritionnelle de celle-ci peut entraîner des conséquences significatives. En consommant de la viande, des oeufs, du lait issus d’animaux nourris avec des OGM, nous prenons part à l’expérience.

Nous devons donc utiliser les mêmes moyens : exercer ensemble la même pression sur cette filière (producteurs, éleveurs, ...) que sur celle des industries alimentaires.

Nous avons bien sûr commencé ce travail et déjà un certain nombre de producteurs et d’éleveurs de volailles se sont engagés. De grands distributeurs commencent également à s’engager à ce que les volailles commercialisées sous leur marque soient nourries sans OGM. Découvrez ces premiers produits dans le guide.

NOUS DEVONS AMPLIFIER CE MOUVEMENT ET NOUS AVONS BESOIN DE VOUS.

Votre soutien nous permettra d’accomplir ce travail pour :

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