GREENPEACE
Danone,
Nestlé, Unilever, ... Vous
pouvez en abuser !
Chers Amis, Ne vous méprenez pas. Greenpeace ne fait pas lapologie
des multinationales de lagro-alimentaire. Un petit plat cuisiné à base
dingrédients bio sera bien meilleur et plus sain quun
même produit industrialisé, en barquette et sous de multiples emballages plastiques
et cartonnés. Mais quelle évolution ! Danone, Nestlé et Unilever (ces 3 géants mondiaux de
lalimentaire que nous harcelons partout dans le monde où Greenpeace
mène campagne contre les OGM), vantaient il y a encore peu les bienfaits des
OGM. Aujourdhui, ils tournent casaque... et sengagent à supprimer
tout OGM des produits quils proposent aux consommateurs. La preuve est faîte : si vous ne voulez pas dOGM.
et surtout si vous le faites savoir,vous nen aurez pas ! ALORS CONTINUONS DAGIR ENSEMBLE ! En effet, si les OGM sont en échec, cest aussi
grâce à vous, en particulier grâce à ceux qui, en participant au Réseau Info-Conso
créé par Greenpeace, font pression sur les fabricants qui utilisent des OGM
dans les produits alimentaires. Dernier exemple en date : Brossard contre lequel nous
faisions pression ensemble depuis le lancement du réseau, il y a maintenant
plus de 18 mois. Le pâtissier industriel déclare aban-donner les OGM. Nous
attendons un engagement précis- et détaillé de leur part pour les retirer
de notre liste noire. Sa présidente, Cécile Bonnefond, constate, dans Libération
du 26 avril, les centaines de lettres reçues de gens inquiets ou hostiles
faisant référence à la liste de Green-peace et le virage pris par une
multitude de fabricants concurrents. Brossard, dernier dune longue liste de fabricants
alimentaires qui ont changé de position grâce au Réseau : Casa Fiesta, Pillsbury,
Lindt&Sprungli, Pains Jacquet, Cadbury, United Biscuits (Biscuiterie Nantaise,
Delacre, Verkade), Mars Alimentaire, Charal... ont eux aussi décidé de supprimer
les OGM de leurs produits. Comme le souligne notre chargé de mission OGM. Arnaud
Apoteker, dans un nombre croissant de pays, il devient aussi difficile
de vendre des aliments transgéniques que des champignons de Tchernobyl. Mais ATTENTION, si les OGM sont en échec, ils ne sont
pas échec et mat ... loin de là. Si nous relâchons notre pression. ne serait-ce
quun instant, linvasion reprendra. Nous avons donc besoin de votre
soutien financier et de votre participation pour y remédier, pour continuer
sur le chemin du succès. Létiquetage, rendu obligatoire le 10 avril dans
lUnion Européenne pour tout ingrédient ou additif à base de plus de
1% dOGM oblige légalement les fabricants à mentionner cette présence.
Présence en tout petits caractères. Nous allons donc poursuivre, avec votre
aide, le recensement des produits concernés et surtout faire pression pour
queux aussi passent de la liste noire à la liste blanche. Le
véritable enjeu : lalimentation animale. Petit à petit, nous arrivons à nous débarrasser des
OGM dans les produits alimentaires à base de végétaux. Résultat : aucun hectare
de maïs transgênique ne sera planté cette année en France vu la méfiance des
agriculteurs et la pression des consommateurs. Même phénomène aux Etats-Unis
où, pour la première fois cette année, les surfaces de maïs transgénique reculent
enfin, passant de 33 à 25%. des surfaces de maïs cultivées. Cependant, il
reste tout un marché où les OGM se retrouvent incognito : celui de lalimentation
animale. Si nous nen changeons pas les règles, les OGM continueront
donc à contaminer lenvironnement et la chaîne alimentaire. En effet, ce secteur représente lessentiel des
débouchés des OGM : 80% du soja transgénique et 60 % du maïs transgénique
américain sont destinés à lalimentation animale : bovins, ovins, volailles,
etc. De plus, par rapport à notre alimentation qui est généralement variée,
celle des animaux délevage repose le plus souvent en proportion importante
sur, la même céréale (maïs ou soja). Dès lors, un changement dans la composition
nutritionnelle de celle-ci peut entraîner des conséquences significatives.
En consommant de la viande, des oeufs, du lait issus danimaux nourris
avec des OGM, nous prenons part à lexpérience. Nous devons donc utiliser les mêmes moyens : exercer
ensemble la même pression sur cette filière (producteurs, éleveurs, ...) que
sur celle des industries alimentaires. Nous avons bien sûr commencé ce travail et déjà un
certain nombre de producteurs et déleveurs de volailles se sont engagés.
De grands distributeurs commencent également à sengager à ce que les
volailles commercialisées sous leur marque soient nourries sans OGM. Découvrez
ces premiers produits dans le guide. NOUS
DEVONS AMPLIFIER CE MOUVEMENT ET NOUS AVONS BESOIN DE VOUS. Votre
soutien nous permettra daccomplir ce travail pour : GREENPEACE
Depuis 1996, Greenpeace en action contre lutilisation
des OGM par les géants de lagroalimentaire
21,
rue Godot de Mauroy - 75009 PARIS -TéI.01 53 43 85 85 - Fax 01 42 66 56 04