Ces chiffres restent intéressants !!

CEA Industrie : Résultats 1999

CEA Industrie : Chiffres 1999

Le groupe CEA-Industrie CEA-Industrie est la société des participations du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Le group CEA-Industrie comprend l'ensemble des participations détenues dans les secteurs :

• du cycle du combustible nucléaire (Cogema)
• des centrales et services nucléaires (Framatome, Technicatome)
• des technologies biomédicales (Oris-Industrie)
• de la connectique (Framatome-FCI)
• des composants (STMicroelectronics (Paris: 12970.PA - actualité) ).

Pour l'année 1999 :

• Chiffre d'affaires consolidé : 62,4 milliards de francs dont 29,7 milliards réalisés à l'étranger
• Résultats net consolidé part du groupe : 3,28 milliards de francs
• Effectif total : 51 000 personnes

Le Conseil d'administration de CEA-Industrie s'est réuni le jeudi 20 avril sous la présidence de Monsieur Philippe Pontet. L'année qui vient de s'écouler a été marquée pour le groupe CEA-Industrie par plusieurs opérations majeures menées sous l'égide des pouvoirs publics. Pour placer l'industrie française dans la meilleure situation à l'heure où se dessinent de nouvelles alliances internationales dans le secteur nucléaire, l'actionnariat de Framatome a été recomposé.

A cette occasion CEA-Industrie a cédé des titres Framatome en ramenant sa participation directe à 24 %. Aux cotés de CEA-Industrie, avec qui elle détient la majorité du capital, Cogema est devenue, avec une participation de 34 %, l'actionnaire industriel de référence de Framatome, après lui avoir apporté ses activités combustible uranium. Par ailleurs, l'Erap est entré à hauteur de 7 % au capital de Cogema en lui apportant sa participation de 22 % dans Eramet . Dans le même temps Cogema a racheté en vue de leur annulation une partie de ses propres titres à CEA-Industrie, qui détient désormais 75 % de Cogema.

STMicroelectronics a fait appel aux marchés financiers en septembre 1999. L'offre globale de vente et de souscription proposée aux investisseurs a rencontré un plein succès en raison des remarquables performances de la société et l'opération a dégagé plus de deux milliards de produit pour CEA-Industrie, chef de file des intérêts français avec une détention indirecte ramenée à 11 % du capital. Ces mouvements ont généré des ressources exceptionnelles qui viennent s'ajouter aux dividendes versés par les filiales et participations de CEA-Industrie. Dans ces conditions, le bénéfice net de la société mère s'est établi à 4 474 MF contre 507 MF en 1998. A l'exception notable d'Oris-CIS bio dans le secteur biomédical, que les négociations engagées en 1999 ont permis d'adosser au groupe allemand Schering, garantissant ainsi son avenir industriel, les sociétés du groupe ont enregistré des résultats satisfaisants. Le chiffre d'affaires consolidé ressort à 62 428 MF, en progression de 21 % sur l'exercice précédent notamment en raison d'effets de périmètre (intégration de Berg Electronics en année pleine par Framatome, prise de participation de Cogema dans Clemessy). Le bénéfice net consolidé atteint 3 277 MF en part du groupe contre 1 886 MF en 1998.

Compte tenu de ces résultats, le Conseil d'administration a proposé à l'Assemblée générale de porter le dividende net à 67,10 F par action et par certificat d'investissement, en forte augmentation par rapport à celui mis en paiement au titre de l'exercice 1998 (40,60F). En rappelant le caractère exceptionnel du bénéfice de l'exercice et de la distribution proposée, Philippe Pontet a souligné que le renforcement de l'assise financière du groupe lui permettra d'aborder dans les meilleures conditions une conjoncture qui est devenue plus difficile dans le secteur nucléaire et qui rend nécessaire dans tous ses métiers d'importants efforts de recherche développement et d'investissement.