La
Russie ne retraitera plus
de carburant nucléaire
source : Univers-nature.com
La Russie ne retraitera plus le carburant de ses centrales nucléaires Dans son édition du 7 février 2000, le New York Times, a rendu compte de l'accord entre le ministère de l'énergie américain et son homologue russe, de stopper le retraitement du carburant nucléaire usé des 29 réacteurs civils que la Russie compte, afin de ne pas augmenter la menace que font peser les 30 tonnes de plutonium russe issu du retraitement. Pour Shaun Burnie de Greenpeace, " Cet accord historique, de réduire la menace de la prolifération d'armes nucléaires est un des plus important depuis la fin de la guerre froide ".
La Russie, la France et le Royaume Uni sont les seuls pays à pratiquer commercialement le retraitement du carburant des centrales nucléaires pour en extraire du plutonium. Bien que le stock commercial de plutonium de la Russie, soit un des plus grand au monde, il est très inférieur en volume, à la quantité de plutonium produite par les usines de retraitement du Royaume Uni et de la France. La réserve britannique de plutonium sur le site de retraitement de Sellafield (BNFL) est comprise entre 55 et 60 tonnes. Côté français, sur le site de la Hague (COGEMA) plus de 100 tonnes ont été produites, dont 85 à 95 tonnes y sont encore stockées. A titre indicatif, on estime qu¹avec 30 tonnes de plutonium, on peut réaliser 3000 bombes nucléaires....
Les plus grands clients étrangers pour BNFL et COGEMA sont le Japon et l'Allemagne, toutefois la Suisse, la Belgique et la Hollande ont également des contrats de retraitement avec ces sociétés. Greenpeace espère que cet accord entre les USA et la Russie servira d¹exemple pour la France et le Royaume Uni.
Commentaire du Houx Vert : Combien de bombes nucléaires peut (ou a pu) fabriquer le Japon (par exemple) avec le plutonium que la France a retraité et renvoyé là-bas? Et ces transports étaient présentés par le gouvernement et les médias comme des événements anodins !!