LES
DIFFERENTS RAYONNEMENTS IONISANTS
ISSUS
DE LA NATURE
LEURS DANGERS RESPECTIFS
En matière de lutte
contre les rayonnements, il faut distinguer entre
- a) les
rayonnements NON IONISANTS (ondes lumineuses, soleil, ondes calorifiques
(chaleur), ondes acoustiques, ondes radio et radar, etc.),
- et b) les
RAYONNEMENTS IONISANTS, issus des centrales nucléaires, des bombes
atomiques ou thermonucléaires, et des déchets nucléaires.
Les rayonnements
IONISANTS sont composés de projections de particules matérielles subatomiques
(plus petites que les atomes) et/ou de rayons gamma (ondes électromagnétiques
proches des rayons X). Les rayonnements IONISANTS sont NOCIFS pour la VIE. On
peut détecter leur présence et les mesurer à l’aide d’appareil détecteur : les
radiamètres ou chambres à ionisation (compteurs Geiger), et aussi les spectromètres.
POURQUOI
DETECTER LES RAYONNEMENTS IONISANTS ? PARCE QUE : les rayons (ou rayonnements)
ionisants sont des moyens d’agression dangereux qui échappent à tous nos sens
: la vue ne les détecte pas (ils sont invisibles) ; l’ouie ne les détecte pas
(ils sont inaudibles) ; ils traversent le corps entièrement sans que nous ressentions
le moindre signal de douleur (ils sont insensibles) ; ils n’ont pas d’odeur
(ils sont inodores) ; ils n’ont pas de couleur (ils sont incolores) ; et ils
n’ont pas de goût (ils sont insipides). Ils échappent donc à la perception de
tous nos cinq sens, et c’est pourquoi on détecte leur présence éventuelle via
un compteur Geiger.
LA COMPOSITION DES
RAYONNEMENTS IONISANTS : Ils sont souvent composés d’électrons lancés à grande
vitesse (les rayons bêta qui voyagent à 200 000 Km par seconde) accompagnés
de rayons gamma qui eux se propagent instantanément dans toutes les directions
(vitesse de propagation égale à celle de la lumière : 300 000 Km par seconde).
Il y a aussi les rayons alpha, composés chacun d’une masse de 2 protons et de
2 neutrons, lancés à 20 000 Km par seconde, et dont on a longtemps sous-estimé
les effets ultra nocifs lors des contaminations internes.
QUELS SONT LES PHENOMENES
OU ACTIONS CREANT DES RAYONNEMENTS IONISANTS NATURELS ?
- a) On trouve des
rayonnements ionisants naturels qui sont les rayons gamma diffus issus de
l’uranium et du thorium contenus dans la croûte terrestre ayant traversé les
écrans naturels des sols. Ils sont dirigés verticalement vers le haut aux
endroits où ils émergent du sol. Ils ne sont pas puissants et peuvent se mesurer
aisément avec un Geiger. On trouve en effet avec un Geiger que ces rayonnements
valent UN millisievert par AN. Comme un SIEVERT vaut 100 REM, un millisievert
par an vaut 1/10ème de REM par an.
- b) POURQUOI PARLER
DE SIEVERT, MAIS AUSSI DE REM ? Le REM (Roentgen Equivalent Man) est une unité
qui s’applique aisément et volontairement à l’homme, et pour cette raison
essentielle, il ne faut pas la négliger, surtout si certains essaient vraiment
de l’évacuer de leur langage. Rappelons que le REM existe toujours, et que
le Sievert vaut officiellement 100 REM.
- c) Pourquoi le
REM ne doit-il pas être oublié ? Parce que SI UN HOMME reçoit 500 REM, il
est condamné à mort. Evidemment il s’agit d’une irradiation totale concernant
toutes les cellules de son corps et non pas seulement le bout de son petit
doigt : une telle irradiation porte un NOM : c’est l’irradiation IN TOTO,
qui concerne TOUTES les cellules de son corps.
- d) AUTRES SOURCES
NATURELLES D’IRRADIATIONS : LE POTASSIUM 40 Notre corps contient 3 sortes
de potassium (symbole K de l’ancien mot KALIUM) dont 2 sortes sont stables
(non radioactives) et une sorte est radioactive. Ceci dans les proportions
suivantes : le 19 K 39 (non radioactif) pour 93,1% du potassium total ; le
19 K 40 (radioactif) pour 0, 00118% du potassium total; le 19 K 41 (non radioactif),
pour 6,88% du potassium total. (Sources référentielles : CRC Handbook of Chemistry
and Physics, page B-255, edition 1972-1973, USA.) . Beaucoup
de physiciens ont essayé de « diaboliser » notre potassium K 40 en assurant
« que nous étions tous radioactifs ». A l’examen sérieux de la question,
nous voyons que seulement 0,001 pourcent de notre potassium total est radioactif,
soit 0,001 atome sur cent, ou UN ATOME SUR CENT MILLE ATOMES DE POTASSIUM
environ. Comme le potassium est naturellement uniformément réparti là où il
doit se trouver et ne forme pas d’amas radioactifs dans l’organisme, il n’y
a jamais « accumulation d’atomes radioactifs de potassium dans notre organisme
à un endroit particulier », ce qui élimine d’office toute effet d’irradiation
nocive, ou « effet de proximité », effet dont nous aborderons la notion plus
tard. En effet, pour devenir nocifs, des atomes radioactifs doivent « se grouper
par amas dans l’organisme ». Le nucléaire ‘produit’ des quantités considérables
de 19 K 40, ce qui crée une véritable pollution généralisée et artificielle
de cet élément.
LES RAYONS COSMIQUES
Les rayons cosmiques sont de débris subatomiques lancés à très grande vitesse
en direction de la terre. Leur vitesse est telle, qu’ils passent aisément à
travers les cortèges électroniques des atomes de la matière, cortèges qui eux
tournent seulement à la vitesse de 200 000 Km par seconde. Ceci a pour résultats
que certains rayons cosmiques parviennent à traverser la terre entière sans
toucher un seul de ses atomes. Or le pouvoir ionisant d’une particule est uniquement
dépendant du ralentissement de cette particule quand elle traverse un milieu
vivant. Si la particule n’est pas freinée, ou peu freinée, on ne constate pas
d’ionisation, donc pas de dégâts au niveau biologique. Les rayons cosmiques
on un facteur EBR (Efficacité Biologique nocive Relative) inférieur à 0,1 et
moins. Ils sont donc au moins dix fois moins dangereux que les rayons gamma
qui ont eux un EBR de 1. Différentes
valeurs des facteurs EBR : rayons
cosmiques : 0,1 ; rayons X et gamma : 1 ; rayons bêta : 1 ; rayons alpha : de
10 à 20 ; rayons neutroniques : 20 et plus .
LE CARBONE 14
- a. Communément
appelé « le carbone 14 », le 6 C 14 est un tireur bêta négatif naturel, dont
la proportion dans l’atmosphère a été fortement modifiée en le produisant
artificiellement en grandes quantités notamment par les explosions nucléaires
et la fission nucléaire dite pacifique. Ce gaz est formé d’atomes qui présentent
une demi-vie radioactive de 5730 ans et n’émettent aucun rayon gamma : c’est
pourquoi on dit que « le C 14 fait partie des tireurs bêta purs ». Quand un
de ses atomes désintègre, il émet alors un électron négatif animé d’une faible
énergie cinétique de 0,156 MeV pour transmuter en l’élément 7 N 14 qui est
l’azote naturel, à 99,63 % de l’azote total (N) de l’atmosphère.
- b. On constatera
donc premièrement que le 6 C 14 donne donc immédiatement un élément stable
(non radioactif) après désintégration : l’azote atmosphérique naturel. Il
ne forme donc pas quand il désintègre, une succession (ou chaîne de filiation)
d’atomes radioactifs de nature différente, cas qui existent souvent avec les
produits de fission, matière que nous examinerons plus tard en détail.
- c. Rappelons ici
que l’atmosphère terrestre est composée de 78 % d’azote (N), de 21 % d’oxygène
(O) et de 1 % de gaz rares (néon, krypton, xénon, radon, etc.).
- d. Coupons ici
aussi, et immédiatement, les ailes à un canard qui a la vie dure et qui fait
croire partout : « que le radon dans l’air naturel est un danger permanent
». Rétablissons la vérité en diffusant la vérité, qui est que « le gaz radon
DANS L’AIR LIBRE est le gaz le plus rare de tous les gaz rares qui existe
dans l’atmosphère ». Nous examinerons d’ailleurs plus tard les cas des différents
radons, ceci afin que le nucléaire ne trompe plus le public en essayant de
faire croire « que la Nature est partout radioactive ».
- e. Pour terminer
avec le 6 carbone 14, disons que la radioactivité que nous lui devions a été
fortement augmentée par les moyens criminels de production artificielle du
carbone 14 que furent les bombes atomiques, thermonucléaires, et l’industrie
nucléaire mondiale perdurante.
- f. Nous pouvons
lire dans la traduction officielle française de « Effects of Nuclear Weapons
(USA) Edition Samuel Glasstone », les lignes suivantes, page 437, in para.
9.34 : « La réserve totale de carbone 14 dans la nature, y compris les océans,
l’atmosphère et les organismes vivants (biosphère), est évaluée entre 50 à
80 tonnes ; sur ce total une tonne environ se trouve dans l’atmosphères et
0,2 tonne dans la biosphère. On estime qu’avant septembre 1961, les essais
nucléaires avaient produit 0,65 tonne de carbone 14 dont la moitié s’était
dissoute dans les océans. Par conséquent, au cours de cette période la quantité
de carbone 14 contenue dans l’atmosphère a augmenté de 30 % par rapport à
la valeur normale (1950). »
LES RADONS Les radons
naturels sont l’ACTINON (89 Rn 219), le THORON (89 Rn 220) et le RADON 222,
(89 Rn 222)..
- a. L’actinon a
une demi-vie radioactive de 4 secondes et provient de la chaîne de désintégration
de l’uranium 235. Il n’existe pratiquement pas dans l’atmosphère naturelle,
mais peut exister dans des locaux non ventilés contenant de l’uranium 235.
Dans ce cas il s’agit d’un stockage artificiel de l’actinon via des stockages
artificiels d’U 235, et ceci peut s’avérer dangereux pour les poumons car
tous les radons sont des tireurs alpha.
- b. Le thoron a
une demi-vie radioactive de 55 secondes et provient de la chaîne de désintégration
du 90 thorium 232. Il n’existe pratiquement pas dans l’atmosphère naturelle
mais peut comme l’actinon, se trouver dans des locaux non ventilés stockant
du 90 Th 232 : il s’agit alors d’un stockage artificiel. Dangerosité : créée
artificiellement via des stockages artificiels de 90 Th 232.
- c. Le radon 222
(90 Rn 222) a une demi-vie radioactive de 3, 823 jours et provient de la chaîne
de désintégration de l’uranium 238. Sa demi-vie radioactive de près de 4 jours
est plus significative que celles de l’actinon et du thoron. Néanmoins, la
présence de radon 222 dans l’atmospère naturelle, n’existe pas non plus. Les
analyses de l’air naturel n’en trouvent pas de trace. Parmi tous les gaz naturels
de la planète, il bat tous les records de rareté, comme ceci est par exemple
signalé sur le site http://villemin.gerard.free.fr/science/Les Lourds. Ce
site intéressant mentionne que l’atmosphère planétaire contient un total 2,4
Kg de Rn 222. Cependant des physiciens et physiciennes continuent à raconter
des bêtises sur le radon et ses méfaits. Ceci fait énormément de plaisir au
Lobby qui voudrait faire croire à tout le monde que la Nature est partout
meurtrière en matière de radioactivité. Ils ne pipent mot de la seule vérité
suivante : « Le radon 222 peut devenir nocif quand il est contenu dans les
eaux alimentaires qui peuvent en contenir énormément, ce qui conduit à des
irradiations de l’estomac et des poumons, comme ce fut le cas à Visé, ville
belge située sur la Meuse. »
LE TRITIUM Il existe
plusieurs isotopes naturels d’hydrogène (H) qui sont respectivement :
- a. le 1 H 1 ou
hydrogène naturel non radioactif avec un proton comme noyau atomique ;
- b. le 1 H 2 ou
deutérium naturel non radioactif avec 1 proton et 1 neutron comme noyau atomique
;
- c. le 1 H 3 ou
tritium, hydrogène radioactif naturel, qui est l’hydrogène lourd ayant 1 proton
et 2 neutrons comme noyau atomique. Dangers du tritium : 70% de notre corps
est fait d’eau, et donc 70% de notre corps est vulnérable au TRITIUM. Le danger
éventuel du tritium provient non seulement de son intégration possible dans
la molécule d’eau H2O devenant alors HTO ou TTO (où T = tritium ou 1H3), mais
surtout de sa production industrielle bouleversant le pourcentage de sa présence
naturelle, et par suite la nature de notre biosphère. Dans une nature vierge
de pollutions industrielles tritiées, le tritium n’est pas suffisamment présent
que pour présenter un danger sanitaire. La présence naturelle du tritium est
comprise dans la fourchette 0,1 à 1 becquerel par litre d’eau. (sources UNSCEAR
1993). Mais déjà en France, les mesures approchent parfois maintenant 10 Becquerels
par litre d’eau, en tritium.
LE VRAI DANGER EST
DE VARIER NOS FACTEURS BIOLOGIQUES Imaginez que des industriels commencent à
vouloir augmenter notre température corporelle qui est pratiquement de 37°C.
Dès qu’un DIXIEME DE PLUS est atteint, nous atteignons déjà une température
de 40, 7°C et nous frôlons la méningite. Encore deux ou trois degrés de plus,
et notre cerveau est irrémédiablement détruit. C’est pourquoi si nous doublons
notre température, nous serons ni plus ni moins décédés et dans la situation
des poulets bouillis prêts à être servis à table. Cet
exemple simple pour exprimer le fait que nous devons absolument refuser que
les paramètres naturels soient manipulés par des industriels, notamment le taux
de la radioactivité naturelle qui est de 1/10ème de REM par année. Ainsi, depuis
des millénaires et des millénaires, les hommes se sont adaptés aux facteurs
de la radioactivité ambiante, de la température ambiante, des variations climatiques
existants sur la Terre, de la nourriture naturelle que produisent les sols naturels,
des fruit naturels que produisent les arbres reproduits eux-mêmes selon leur
espèce, des bestiaux reproduits naturellement selon leur espèce, et notre potentiel
de restauration naturelle de nos cellules nous conduit à vivre vers les cent
années. Or subir une augmentation corporelle de la radioactivité ambiante interne
et externe CHANGE la manière dont notre ADN est agressé et se restaure, c’est-à-dire,
change notre programme de résistance naturelle aux agressions de la vie courante.
Ainsi notre potentiel naturel de résistance aux maladies peut brusquement
s’effondrer et nous conduire à une fin fatale, si le taux de la radioactivité
ambiante est augmenté. L’augmentation artificielle inconsidérée du taux de tritium
peut de même gravement nuire à notre santé. Quand il se désintègre l’atome de
tritium n’est plus de l’hydrogène, mais devient du 2 He 3, soit de l’hélium
3, ce qui perturbe gravement la réplication de l’ADN dans les cellules contaminées
par le tritium.