vers page d'accueil

Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets

Site : www.cniid.org

DOCUMENTS:
Marseille, non à l'incinération!
Les POPs...
Déchets hospitaliers
Déchets hospitaliers Irlande
Dessin: Danger !!
Dessin: Faire quelque chose?
Dauphins et POPS
200 enfants malformés

PRESENTATION

Il y a 20 ans, la France produisait de l'ordre de 10 millions de tonnes d'ordures ménagères chaque année. Aujourd'hui, ce chiffre a plus que doublé, et la tendance reste inchangée: nous produisons de plus en plus de déchets. Or, ce problème n'est pas seulement esthétique, il s'agit avant tout d'une question essentielle de santé publique, en d'autres termes notre santé et celle de nos enfants.

En effet, tôt ou tard, les déchets sont en grande partie envoyés "dans la nature" : dans l'air, par les cheminées d'incinérateurs, dans l'eau de consommation via les nappes phréatiques contaminées par les décharges. Puis la nature en reconcentre une partie dans la chaîne alimentaire. En l'occurrence, la vache constitue, malheureusement, un très bon exemple. En broutant l'herbe des prés "arrosés" par des incinérateurs de déchets par exemple, elle va concentrer dans ses graisses les dioxines déposées par les vents.

A l'arrivée, c'est dans notre assiette et dans notre verre de lait, puis dans notre estomac, que se retrouvent les contaminants. Ce phénomène, appelé bioaccumulation, est particulièrement actif pour l'être humain car nous sommes en bout de chaîne alimentaire. En termes de santé publique, les résultats peuvent être significatifs. Ainsi, le Comité de la prévention et de la précaution, organisme officiel dépendant du ministère de l'Environnement, a estimé qu'au minimum 1800 personnes meurent du cancer chaque année en France à cause des dioxines.

Encore récemment, nous avons révélé l'ampleur de la contamination du poisson par les dioxines (le 14 mars), preuves à l'appui, ainsi que le déversement de cendres toxiques issues de l'incinération un peu partout en France, y compris sur des chemins forestiers (le 5 avril). De plus, le mois demier, le ministère de l'Environnement américain a revu à la hausse le danger que représentent les dioxines, particulièrement en ce qui conceme la mortalité par cancer.

Les océans ne sont pas épargnés, puisque même les dauphins de Méditerrannée accumulent les dioxines dans leurs graisses, ainsi que d'autres polluants générés par l'homme, avec comme conséquence des atteintes potentielles à leur système immunitaire (1).

Il faut agir. Pour cela, nous avons besoin d'argent : le salaire des permanents, le local, le téléphone... Défendre l'environnement a son prix. Le CNIID a besoin de 3000 adhérents pour continuer le travail entamé, et comme vous le savez, les océans sont aussi faits de petites rivières.
Or, afin de garder notre indépendance, nous refusons tout argent de l'industrie et du gou- vernement. Alors, votre contribution est essentielle. Merci d'adhérer au CNIID particulièrement sous forme de prélèvement automatique. Et faites adhérer vos amis!

Amicalement.

Pierre-Emmanuel Neurohr,

Directeur du CNIID.


(1) Evaluation of Dioxin and PCBs in Cetaceans from the Mediterranean Sea, Environmental Science .and Technology, Vol. 34, n°ree; 5, 2000.

PS : pour plus de renseignements sur nos activités, voici les coordonnées des permanents que vous pouvez joindre au numéro de téléphone du CNIID.


- Pierre-Emmanuel Neurohr
Campagnes: général, incinération, dioxines. e-mail:pierre@cniid.org

CNIID
51 rue du Fbg St-Antoine
75011 Paris
Tél. 01 55 78 28 60
Fax : 01 55 78 28 61
e-mail : info@cniid.org